CÉSAR, OSCARS, RAZZIES 2017

 

CÉSAR 2017, 42ème

 

 (Photo AFP)
 « Monsieur Terzian, vous nous éclaboussez de joie de vivre ! ».

Même s’il n’a pas véritablement démérité, Jérôme Commandeur a manqué un tantinet de peps pour animer cette 42ème cérémonie des César à la Salle Pleyel, et son humour pince-sans-rire est apparu souvent terne comparé à celui, plus rentre-dedans, de sa consœur Florence Foresti l’année précédente. Après une séquence d’ouverture laborieuse, puis un hommage dansé à George Michael à peine plus enlevé, la cérémonie sans président — Roman Polanski s’étant retiré sous la pression des ligues féministes — s’est déroulée sans encombre, ni exaltation, relevée quand même par des moments sympathiques.

Morceaux choisis 

« Je salue le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux ! Il a peu de travail en ce moment, il peut se permettre de venir aux César. »

À Isabelle Huppert : « Golden Globe de la Meilleure actrice le mois dernier, nommée ce soir aux César dans la même catégorie et qui s’envole demain pour les Oscars. Vous raflez tout chère Isabelle, à tel point que la presse parle d’une hupperisation du cinéma. »

À Anne Fontaine : « Les Innocentes, c’est l’histoire de nonnes abusées par des soldats russes, dans un couvent polonais en décembre 45… Autant dire, chère Anne, que pour les César, vous avez mis les chances de votre côté. »

 « A l’énoncé de ce speech, on peut dire, cher François Ozon, que Frantz, sublime et impossible histoire d’amour entre une Allemande et un Français à la fin de la Première Guerre mondiale, comparé au Innocentes d’Anne Fontaine, c’est Camping 3. »

Les lauréats sont… 
 

L’année 2016 a été plutôt réjouissante pour le cinéma français. Outre le record historique de fréquentation des salles, la production a brillé par sa diversité et sa qualité. La compétition s’annonçait donc des plus serrées. Avec leurs onze nominations chacun, Elle de Paul Verhoeven, et Frantz, de François Ozon, faisaient figure de favoris, suivis de Ma Loute (9 nominations), Mal de pierres (8) et Divines (7).

Elle a logiquement raflé les César du Meilleur film et de la Meilleure actrice pour Isabelle Huppert (son deuxième après celui obtenu pour La cérémonie, de Claude Chabrol), mais il aura fallu attendre la toute fin de soirée pour que le film de Paul Verhoeven remporte ses deux premiers trophées.

(Photo AFP)

« Je pense parfois aux rapports entre l’interprète que je suis et les rôles que j’ai joués. Et bien je crois que pour Elle, le rôle l’emporte sur l’interprète. Parce qu’au fond, je ne jouais pas plus mal dans d’autres films, mais, cette année, il me semble que vous l’avez mieux remarqué. »

Pour Frantz, en revanche, c’est un peu la douche froide, le film ne s’est vu attribuer que le César mérité de la Meilleure photo (signée Pascal Marti), celui du Meilleur espoir féminin attendu pour l’extraordinaire Paula Beer lui ayant échappé.

Au nombre de trophées, c’est Juste la fin du monde et le challenger Divines qui l’emportent, avec trois César chacun. Le bijou de Xavier Dolan a été salué pour le montage, la réalisation et pour la jolie prestation de Gaspard Ulliel, César plutôt inattendu du Meilleur acteur (surtout lorsqu’on pense à la performance de Nicolas Duvauchelle dans Je ne suis pas un salaud). L’absence de Gaspard Ulliel (en tournage) a permis à l’inénarrable Xavier Dolan de battre le record de présence sur scène de la soirée (il est en effet le monteur de ses films).


(Photo Bertrand Guay/AFP)

Divines, de Houda Benyamina, couronné Meilleur premier film, offre respectivement à ses deux comédiennes Déborah Lukumuena et Oulaya Amamra les César de Meilleur second rôle féminin, et du Meilleur espoir. On pardonne à Déborah Lukumuena d’avoir chipé le trophée aux épatantes Nathalie Baye et Anne Consigny, pour son discours aussi pertinent qu’émouvant.

(Photo Bertrand Guay/AFP)
Reprenant les mots d’Annie Girardot, la jeune comédienne débutante, très émue a clamé : « Moi je ne sais pas si le cinéma m’aime, mais j’ai envie de vous dire que je l’aime terriblement. »

 

(Photo Philippe Wojazer/REUTERS)
Si les votants n’ont pas donné leur préférence au surprenant Diamant noir, premier film d’Arthur Harari, il a brillé malgré tout grâce à son comédien principal, Niels Schneider, lauréat habité du César du Meilleur espoir : « Je vous prie d’excuser mes cafouillages, les mots ont tendance à se télescoper dans les moments de joie comme celui-ci. », qui a rendu un hommage vibrant à Hafed Benotman, son partenaire dans le film, décédé en 2015.


Injustement boudé par la critique à sa sortie début 2016, L’Odyssée de Jérôme Salle, a remporté quant à lui le César du son, ce qui a valu le discours le plus romantique de la soirée, de la part d’un des membres de l’équipe venu chercher le trophée « Je voudrais partager ce César, d’une part avec mon fils, et d’une part avec la femme que j’aime, qui est ma voisine d’en face. »

 


Moi Daniel Blake, de Ken Loach, rafle sans surprise le César du Meilleur film étranger, et Ma vie de courgette, de Jean-Claude Barras, est couronné des César du Meilleur long-métrage d’animation, et de la Meilleure adaptation (elle est signée Céline Sciama). Le film a également reçu une nomination à l’Oscar.

 


L’Académie a également distingué Chocolat, via le César du Meilleur second rôle pour James Thierrée et les décors de Jérémie D. Lignot, L’effet aquatique, pour le scénario original de la regrettée Solveig Ansbach et Jean-Luc Gaget, Dans les forêts de Sibérie, pour la musique de l’incontournable Ibrahim Maalouf et La danseuse, pour les costumes signés Anaïs Romand.

 


Parmi les coups d’éclat de cette cérémonie, on retiendra l’hommage à Jean-Paul Belmondo, devant sa famille et entouré de sa famille de cinéma, le clin d’œil à La La Land par Jérôme Commandeur et Marthe Villalonga, le sketch du choix du superlatif par Jérôme Commandeur et Nathalie Baye, et le coup de gueule de François Ruffin, réalisateur de Merci Patron, récompensé par le César du Meilleur documentaire, envers les délocalisations des usines.

« Ca dure comme ça depuis trente ans parce que ce sont des ouvriers qui sont touchés et donc on n’en a rien à foutre ! Si c’était des acteurs qui étaient mis en concurrence de la même manière avec des acteurs roumains, ça poserait problème immédiatement ! »

 

(Photo Bertrand Guay/AFP)
La palme de l’humour revient à Jean Dujardin et George Clooney venu recevoir son César d’honneur. Chargé par ce dernier de traduire ses propos, l’acteur français en a profité pour tacler Donald Trump, avec la complicité avec son ami américain :

George Clooney : « Les réalisateurs incroyables avec qui j’ai travaillé m’ont protégé, inspiré. Grâce à eux je mesure l’honneur de travailler dans le cinéma. »
Traduction par Jean Dujardin : « Donald Trump est un danger pour le monde, et je ferai tout mon possible pour m’opposer à la peur et à la haine qu’il tente d’instaurer. »

Déceptions

Force est de constater que si le palmarès s’est révélé équitable et équilibré, certains films méritants sont tout de même restés sur le carreau. Bruno Dumont, hélas, n’a pas été récompensé pour son audace. Ma Loute est en effet reparti bredouille, comme Les innocentes d’Anne Fontaine et le beau Mal de pierres de Nicole Garcia. Rien non plus pour Le fils de Jean, ni Victoria, Irréprochable, ou La fille de Brest pourtant plébiscités par la critique,

Glamour

Le César AFAP du Glamour est décerné à Soko, nominée malheureuse de La danseuse, mais magnifique en robe Gucci.

(ABACA)

INTÉGRALITÉ DU PALMARÈS DES CÉSAR 2017 
Critique Elle
Critique Frantz
Critique Diamant noir
Critique Juste la fin du monde

 

OSCARS 2017, 89ème

 

« Peut-être que ce n’est pas très tendance en ce moment, mais j’aimerais remercier le Président Trump. Vous vous souvenez, l’année dernière, on pensait que c’était les Oscars qui étaient racistes… »

 Qui aurait pu penser que la cérémonie des Oscars, d’ordinaire huilée comme une horloge suisse, allait cafouiller à ce point. Tout avait pourtant bien commencé, avec une performance de Justin Timberlake, qui, sur son tube « Can’t Stop The Feeling », nommé à l’Oscar de la Meilleure chanson, a fait danser d’entrée de jeu tout le parterre d’invités avant que le maître de cérémonie, Jimmy Kimmel, spirituel animateur du Jimmy Kimmel Live, n’investisse la scène.

« Des millions de téléspectateurs regardent cette retransmission dans deux cent cinquante pays, qui, soit dit en passant, maintenant nous détestent. »

A Isabelle Huppert : « Je suis ravi qu’on vous ait laissé passer la frontière. On est très accueillants, ici à Hollywood. On ne fait pas de discrimination basée sur le pays d’origine. Ici, en général quand on discrimine, c’est en fonction de l’âge et du poids. »

« C’est une année incroyable pour le cinéma, les noirs ont sauvé la Nasa, et les blancs ont sauvé le jazz. C’est ce qu’on appelle le progrès. » (allusion aux Figures de l’ombre et La La Land)

« Matt Damon et moi on se connaît depuis longtemps. Vraiment. D’ailleurs, ça fait tellement longtemps qu’on se connaît que quand je l’ai rencontré, le plus gros des deux, c’était moi. »

 « Viggo Mortensen, il est vraiment formidable. Il est nommé comme Meilleur acteur dans Captain Fantastic. C’est vraiment mérité. Ça arrive trop souvent que l’Académie des Oscars ne récompense que des films que les gens ont vus. »

« Nous sommes ici pour rendre hommage aux grands acteurs, mais aussi aux acteurs qui ont l’air formidable, et qui ne le sont pas vraiment. Parmi tous ces ‘soi-disant’ grands acteurs à Hollywood, il y en a une sur qui le temps n’a pas d’emprise. Ses performances ne manquent jamais de décevoir. Depuis son interprétation médiocre dans Voyage au bout de l’enfer, en passant par Out Of Africa, Kramer contre Kramer, ou Le choix de Sophie, Meryl Streep déçoit systématiquement, et ça fait cinquante films tout au long de sa terne carrière qu’elle fait ça. » (allusion au tweet de Donald Trump, sur le tweet assassin de Donald trump, qui avait dit de Meryl Streep qu’elle était « l’actrice la plus surestimée d’Hollywood »).

« Vous êtes nommés et certains d’entre vous auront le privilège de faire un discours, qui sera retweeté en lettres majuscules par le Président des Etats-Unis, pendant qu’il sera assis sur le trône à cinq heures du matin. »

 

Les lauréats sont… 

Hélas, le raz de marée La La Land n’a pas eu lieu. Estampillé phénomène dès sa sortie, en décembre 2016, le deuxième long-métrage de Damien Chazelle, auréolé de sept Golden Globes le mois précédent, n’a pas transformé ses quatorze nominations. Ce n’est pas réellement une surprise, le film était victime d’un backlash depuis quelques semaines aux Etats-Unis. Les critiques et les médias ont été en effet aussi prompts à le démolir qu’ils l’avaient été à l’encenser, le jugeant finalement « pas si terrible », « truffé de clichés », et pointant « les médiocres qualités de danseurs et chanteurs » d’Emma Stone et Ryan Gosling. Si l’Oscar du Meilleur film lui a échappé au profit de Moonlight, le deuxième long-métrage de Barry Jenkins, La La Land repart vainqueur au nombre de trophées, six au total.

(photo Gavin Bond pour Variety)

La comédie musicale a logiquement remporté les Oscars de la Meilleure chansonCity Of Stars ») et de la Meilleure musique (elle est signée Justin Hurwitz), ceux des Meilleur décors et Meilleure photo (Linus Sandgreen), celui du Meilleur réalisateur (à trente-deux ans, Damien Chazelle devient ainsi le plus jeune cinéaste oscarisé), et de la Meilleure actrice pour Emma Stone, dont le talent de comédienne ne souffre pas de discussion, qui coiffe au poteau Isabelle Huppert et Natalie Portman.

 

 

Difficile de ne pas voir dans la victoire de Moonlight, de Barry Jenkins, la volonté de l’Académie de faire oublier les polémiques de l’année précédente, et le fameux #OscarsSoWhite. Racontant le parcours d’un jeune homosexuel noir aux Etats-Unis, Moonlight bat non seulement le record du plus petit budget de l’histoire des Oscars (un million et demi de dollars) mais s’inscrit également comme le premier film LGBT (Lesbians, Gays, Bisexuels, Trans) noir à remporter l’Oscar.

(photo REUTERS/Lucy Nicholson)

Moonlight remporte aussi l’Oscar de la Meilleure adaptation et l’Oscar du Meilleur second rôle masculin, pour le très sympathique Mahershala Ali.

 

(photo Forbes)

Très logiquement aussi, Casey Affleck rafle l’Oscar du Meilleur acteur, pour le bouleversant Manchester By The Sea devant son frère ému aux larmes. Sa victoire a été accueillie par une volée de bois vert sur la toile, l’acteur de quarante et un an faisant face à des accusations de harcèlement sexuel sur des faits remontant à 2010. Le film de Kenneth Lonergan remporte également l’Oscar du Meilleur scénario original.

 

Parmi les autres films distingués, Tu ne tueras point, de Mel Gibson remporte deux Oscars techniques, pour le son et le montage.

 

Fences, de Denzel Washington est salué par l’Oscar du Meilleur second rôle féminin. La toujours formidable Viola Davis a livré le discours le plus bouleversant de la soirée :

« Je veux exhumer les histoires de gens qui ont eu d’énormes rêves et n’ont jamais vu ces rêves devenir réalité. Des gens qui sont tombés amoureux et ont perdu. Je suis devenue une artiste et heureusement que je l’ai fait. En effet, nous sommes la seule profession qui célèbre le sens de vivre une vie. »

 

Le Client, d’ Asgar Fahradi, remporte l’Oscar du Meilleur film étranger. Resté dans son pays avec toute l’équipe du film en guise de protestation, et refusant de bénéficier d’une exception en tant qu’artiste, le cinéaste iranien a fait lire une déclaration applaudie par l’assistance.

« Mon absence témoigne de mon respect envers mes compatriotes et des autres nations à qui on a manqué de respect du fait de cette loi inhumaine interdisant aux immigrants l’accès aux Etats-Unis. »

 

Tandis que Les animaux fantastiques reçoit l’Oscar des Meilleurs costumes, Premier contact celui du Meilleur montage sonore, et Le livre de la jungle celui des Meilleurs effets spéciaux, l’épatant Suicide Squad remporte l’Oscar des Meilleurs maquillages et on s’en réjouit.

A la fin de ses remerciements, l’un des membres de l’équipe, en tant qu’immigré italien, a tenu à dédier cette victoire à tous immigrés du monde.

 

La chouette production Disney Zootopie remporte l’Oscar du Meilleur film d’animation.

 

Après le succès de la série American Crime Story, consacré au tristement célèbre ex-joueur de football américain, c’est O.J. : Made in America, le documentaire fleuve (7h 43) d’Ezra Edelman qui obtient l’Oscar dans sa catégorie.

 

Parmi les moments mémorables :

– Les bonbons tombés du ciel.
– Les vannes continuelles de Jimmy Kimmel à Matt Damon, et le reportage hilarant censé témoigner du manque de talent de l’acteur.
– L’édition Oscar des tweets méchants, lus par les acteurs concernés.
« Emma Stone ressemble à une traînée qui prend du crack, dans chacun de ses rôles. »

– Les touristes débarqués d’un bus tour qui arrivent d’une entrée latérale au beau milieu de la soirée, pensant visiter une exposition sur les costumes. N’en croyant pas leurs yeux, ils se retrouvent nez à nez avec le parterre de stars qui leur sont présentées par Jimmy Kimmel :
« Je vous présente Ryan Gosling, surtout ne le regardez pas trop longtemps, vous allez vous brûler les yeux. »

#LaLaGate #EnveloppeGate

Et enfin, la bourde magistrale, voire historique, a été commise dans les dernières minutes de la cérémonie par le tandem mythique Faye Dunaway et Warren Beatty venus remettre l’Oscar du Meilleur film. Visiblement embarrassé en lisant le résultat, Beatty a refilé le carton à sa partenaire, qui a clamé « La La Land ». Le temps que toute l’équipe du film se précipite sur scène, émue, pour remercier, le staff de l’Académie s’est rendu compte de l’erreur. Après un moment de confusion générale, Jordan Horowitz, le producteur de La La Land lui-même, s’est emparé violemment du bon carton et annoncé au micro la victoire de Moonlight. L’incident de l’enveloppe donnée par erreur a valu de nombreux tweets hilarants, dont celui de M. Night Shyamalan : « I wrote the ending of Academy Awards 2017@JimmyKimmel We really got them ! »

(Photo by Kevin Winter/Getty Images)

Dans son émission, Jimmy Kimmel a déclaré que « c’était la pire fin d’un show TV depuis la fin de Lost. » et a raillé la fuite de Faye Dunaway. La vilaine (son visage revu par la chirurgie esthétique est une véritable horreur !) s’est en effet enfuie comme une malpropre, laissant l’infortuné Warren Beatty tenter bravement et vainement de s’excuser.

(Photo Variety)

Pas de rancœur toutefois. Depuis, Damien Chazelle et Barry Jenkins, deux jeunes cinéastes qui se connaissent depuis leurs débuts, sont revenus avec fair play sur l’incident en livrant une interview commune au magazine Variety.

Glamour

Oscar de la plus belle robe AFAP est attribué cette année à Nicole Kidman, sublime en Armani Privé

(Getty Pictures)

INTÉGRALITÉ DU PALMARÈS DES OSCARS 2017

RAZZIE AWARDS 2017

La veille des Oscars, avait lieu comme il est d’usage la 37ème soirée des Razzie Awards, qui récompensent le pire du cinéma hollywoodien. Deux films se sont partagé les trophées.

Il avait été applaudi par Donald Trump durant la campagne, mais ce 25 février, le documentaire à charge, Hillary’s America, The Secret History of the Democratic Party a été élu le pire film de l’année, son metteur en scène très conservateur Dinesh D’Souza a été lui aussi distingué en tant que pire réalisateur et acteur (dans son propre rôle), sa partenaire Becky Turner, qui prête ses traits à Hillary Clinton, a été couronnée elle aussi.

Batman v Superman : l’aube de la justice, de Zack Synder, continue son chemin de croix. Il a remporté quatre trophées, dont celui de la pire suite ou remake, du pire second rôle (Jesse Eisenberg), pire scénario et pire combinaison à l’écran (Ben Affleck et Henry Cavill).

Quand à Kristen Wiig, elle a été distinguée par le trophée du pire second rôle de l’année pour sa prestation dans Zoolander 2, de Ben Stiller, qui avait obtenu le plus grand nombre de nominations (8) à égalité avec Batman v Superman.

3 réflexions sur « CÉSAR, OSCARS, RAZZIES 2017 »

  1. Oui, et j’aurais au moins aimé une nomination pour le Meilleur second rôle à Vincent Macaigne, que j’ai trouvé formidable dedans !

  2. Salut,

    Je comprends pourquoi Frantz a été présélectionné pour les oscars 2017. Ce film est un vrai chef-d’œuvre. D’ailleurs, je suis tombée sur ce long-métrage dramatique via cette appli : https://itunes.apple.com/fr/app/playvod-films-et-s%C3%A9ries-en-streaming-vod/id689997717?mt=8 et je ne regrette pas de l’avoir regardé. François Ozon a réalisé un récit sentimental délicat et sensible. En sus, le décor style année 50 est vraiment pas mal !
    A +

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