JANE EYRE

Diffusée récemment sur Arte, la mini-série Jane Eyre, produite par la BBC en 2006 et parue en DVD début 2013 en France, surpasse l’adaptation cinématographique signée Cary Fukunaga (avec Michael Fassbender en Mr Rochester). On peut même oser la comparaison avec l’adaptation très fidèle mise en scène en 1983 par Julien Aymes, immortalisée par la performance de Timothy Dalton, mais dont la mise en scène a pris un méchant coup de vieux.

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Jane Eyre

Susanna White
2006 (DVD Koba Films 2013)

Au XIXe siècle en Angleterre, la jeune orpheline Jane Eyre est recueillie par sa riche tante, Mrs Reed. Cette dernière, qui la déteste, la maltraite et finit par s’en débarrasser en l’envoyant dans la triste et sévère pension de Lowood. Après huit ans passés dans l’institution, où elle est devenue professeur, Jane (Ruth Wilson) décide de découvrir le monde extérieur. Grâce à une petite annonce dans le journal, elle est engagée comme préceptrice de la jeune protégée du riche Mr Rochester (Toby Stephens), ombrageux propriétaire de Thornfield Hall…

Les chefs-d’œuvre des sœurs Brontë n’ont pas fini de séduire. Comme Les hauts de Hurlevent, Jane Eyre a inspiré au cours du siècle dernier moult adaptations, télévisées ou cinématographiques. La plus récente, signée Cary Fukunaga en 2011 (auteur d’un bon Sin Nombre) est honorable, mais le jeune réalisateur américain semble s’être davantage soucié de réussir à condenser l’histoire en moins de deux heures dans un décor irréprochable. Même si quelques audaces dans la dramaturgie sont intéressantes, le spectateur est projeté de scène clé en scène clé de manière métronomique. Les acteurs, très justes, jouent la sagesse et l’impénétrabilité, mais le séduisant Michael Fassbender ne se lâche jamais véritablement. Les séquences de batifolages dans la nature, façon clip, font même sourire. On rappelle que pour les amoureux du roman de Charlotte Brontë, l’adaptation de référence, demeurait jusqu’ici la mini-série de trois heures produite par la BBC en 1983. Jouaient en sa faveur : sa fidélité au livre, son caractère gothique magnifiquement exploité et la performance de Timothy Dalton. Quatre ans avant d’incarner James Bond, l’acteur shakespearien y campait un Mr Rochester certes différent de son homologue littéraire, mais idéalement ombrageux, torturé, imprévisible et diaboliquement séduisant. Vingt-trois ans après, le comédien Toby Stephens (fils de la vénérable Maggie Smith, et qui fut un superbe comte Orsino dans La nuit des rois de Trevor Nunn) reprend le flambeau dans la nouvelle mini-série de la BBC. Réalisée par Susanna White, elle assène un vrai coup de vieux à son aînée. Très semblable dans sa dramaturgie à la série précitée, ce Jane Eyre circa 2006 profite indéniablement de la fraîcheur des deux comédiens principaux. L’héroïne est magnifiquement interprétée par Ruth Wilson, qui a troqué beauté classique contre regard pénétrant et force de caractère. Elle est une Jane à la fois fidèle et moderne, tandis que Toby Stephens, quoiqu’un peu plus mesuré que son prédécesseur Timothy Dalton, apparaît tout aussi fougueux et imprévisible. La mise en scène est intelligente, la photographie remarquable ! Une réussite !

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Test DVD

Interactivité **
Les quatre épisodes (de 55 minutes chacun) sont suivis d’un intéressant reportage d’environ 15 minutes, qui recueille les impressions de la réalisatrice et des comédiens principaux. Chacun revient sur les enjeux de cette adaptation.

Image ****
Format : 1.77

La photo splendide signée Mike Eley (responsable de celle de la récente série Parade’s End) est superbement mise en valeur.

Son : ****
DD 2.0 en français et anglais
Sous-titres français non-imposés

Egalement disponible en Blu-ray.

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WARM BODIES/LES AMES VAGABONDES

Trois films de genre pour adolescents adaptés de best-sellers ont fait irruption cet été 2013 en Blu-ray et DVD – Warm Bodies, Les âmes vagabondes et Sublimes créatures – On en retient surtout un, Warm Bodies, qui mêle chronique de morts vivants et comédie romantique, à grand renfort d’humour noir et de chansons pop-rock judicieusement choisies.

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Warm Bodies – Renaissance

Jonathan Levine
2013 (Blu-ray Metropolitan)

Après qu’un virus a transformé la quasi-totalité des êtres humains en zombies mangeurs d’hommes, les survivants vivent retranchés et ne s’aventurent à l’extérieur que pour se ravitailler. Sorti en quête de médicaments, le groupe mené par Perry (Dave Franco) a la malchance de tomber sur une bande de morts-vivants affamés. Perry a tôt fait de se faire dévorer par R le zombie (Nicholas Hoult) qui absorbe en même temps les souvenirs du jeune homme et en particulier ses sentiments pour sa petite-amie Julie (Teresa Palmer, la Kristen Stewart blonde), sur le point de servir de repas à ses congénères. Sans vraiment comprendre ce qui lui arrive, R s’acharne alors à sauver la jeune fille, coûte que coûte…

Remarqué en 2006 avec All The Boys Love Mandy Lane, son piquant premier long-métrage, Jonathan Levine semble avoir une prédilection pour les histoires d’amour impossible. Deux ans après l’émouvant 50/50, dans lequel Joseph Gordon-Levitt était affligé d’une méchante tumeur et s’éprenait de sa jeune thérapeute inexpérimentée, le jeune cinéaste porte à l’écran le roman à succès de Marion Isaac publié en 2010, et ose la romance entre un zombie nostalgique à l’humour ravageur et la fille d’un chasseur de morts-vivants (John Malkovich, un tantinet ridicule) qui en est, pour sa part, totalement dénué. Dès son introduction, au son de la voix-off de R le zombie qui évoque son quotidien morose, le film trouve le ton juste, entre mélancolie et comédie. Nicholas Hoult, petit prodige de About A Boy et vedette de la série Skins convainc totalement en zombie romantique, et nul doute que les adolescentes tomberont sous son charme. Sorte de Roméo et Juliette tordu (où le héros a quand même dévoré la cervelle de l’ex de sa bien-aimée), Warm Bodies privilégie la poésie à la mièvrerie, et à ce titre, tient davantage de Wall-E que de Twilight. Une jolie récréation donc, dotée en outre d’une bande-son pop-rock réjouissante (Feist, Bruce Springsteen, Bon Iver, Guns N’Roses, Roy Orbison…).

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Test Blu-ray

Interactivité **

Le Blu-ray propose un bouquet de suppléments promotionnels et instructifs. Si le commentaire audio, au demeurant sympathique, fourni par le réalisateur, Teresa Palmer et Nicholas Hoult est quelque peu dispensable, on en apprend plus sur les coulisses du tournage dans la poignée de reportages (adaptation, choix des acteurs, maquillage) dont un filmé par Teresa Palmer. Des scènes coupées (parmi lesquelles une ouverture et une fin alternatives), un bêtisier et une interview complètent le programme.

Image ***

Format : 2.35:1
Compression : AVC

Son : ****

DTS-HD Master Audio 7.1 en anglais
DTS-HD Master Audio 5.1 et Audiodescription 2.0 en français
Sous-titres français non-imposés
Sous-titres pour sourds et malentendants

 

LES AMES VAGABONDES

Un film de SF signé Andrew Niccol, mais vampirisé par Stephenie Meyer, auteur du livre dont il est adapté.

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Les âmes vagabondes (The Host)

Andrew Niccol
2013 (Blu-ray Metropolitan)

Même si en apparence, rien n’a changé sur Terre, une race extraterrestre a bel et bien envahi la planète. Chaque être humain ou presque est désormais l’hôte d’une créature sophistiquée qui a pris le contrôle de son esprit. Mais lorsque Vagabonde est insérée dans le corps de Mélanie (Saoirse Ronan), capturée après des mois de résistance, elle découvre que l’esprit de la jeune rebelle est toujours actif et refuse de cohabiter. Mélanie parvient alors à la convaincre d’échapper à la surveillance des médecins afin de rejoindre Jamie, son petit frère, et Jed (Max Irons), le garçon qu’elle aime…

C’est en 2008, trois ans après la publication du premier tome de Twilight, que paraît Les âmes vagabondes (The Host en version originale), signé de la même Stephenie Meyer. Best-seller dès sa sortie, ce livre de science-fiction destiné aux adolescents développe une idée tirée par les cheveux mais intéressante : deux personnages féminins sont contraints de cohabiter dans un même corps alors qu’elles sont amoureuses de deux garçons différents. Triangle amoureux complexe en perspective ! Comme pour Twilight, il était hors de question pour Stephenie Meyer de laisser quiconque s’emparer de son livre. On la retrouve donc, hélas, présente à tous les stades de cette adaptation au cinéma (choix du réalisateur et des comédiens compris). Car en ne laissant aucune ou très peu de marge de manœuvre à ses collaborateurs, la romancière a pratiquement tué le film dans l’œuf. Andrew Niccol, cinéaste du génial Bienvenue à Gattaca, a eu beau soigner l’esthétique futuriste (voir Diane Kruger et les voitures chromées…), l’adaptation, trop aseptisée, manque de peps (le conflit intérieur est illustré par une voix-off très peu cinématographique) et finit par se noyer dans un océan de bons sentiments. En outre, bonne chance à qui n’a pas lu le livre ! L’histoire défile en vitesse rapide : tous les événements sont présents, sans jamais être développés. Dommage aussi pour la jeune prodige Saoirse Ronan, l’épatante héroïne d’Hanna, qui se retrouve coincée dans un double rôle, réduite à la contemplation de ses beaux gosses de partenaires (Max Irons, fils de Jeremy, et le très « bowien » Jake Abel). Frustrant !

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Test Blu-ray

Interactivité *

Stephenie Meyer vampirise également le mini-programme de supplémentsdont le commentaire audio qu’elle effectue avec Andrew Niccol et le coproducteur Nick Wechsler. Dans l’interview, elle confie néanmoins que la science-fiction la définit mieux que les histoires de vampires, qu’elle est plus à l’aise avec les personnages féminins, et que l’idée des Âmes vagabondeslui est venue en admirant le désert que traverse la route entre Phoenix et Salt Lake City.

Image ****

Format : 2.35:1
Compression : AVC
Belle démonstration du chef-opérateur Roberto Schaefer, déjà responsable, entre autres, de la superbe photo de Quantum Of Solace.

Son : ****

DTS-HD Master Audio 5.1 en anglais
DTS-HD Master Audio 5.1 et Audiodescription 2.0 en français
Sous-titres français non-imposés
Sous-titres pour sourds et malentendants

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INTERVIEW SOPHIE SOLIGNY pour le blog ALMOST KAEL (2013)

 

 

Almost Kael : Vous écrivez depuis 12 ans des chroniques sur le cinéma et les séries TV. Quelles œuvres avez-vous pris le plus de plaisir à présenter et à critiquer ?

Sophie Soligny : J’aime particulièrement défendre les films qui en ont besoin, les films d’auteur qui le méritent, les séries B passées inaperçues et les films sous-estimés. Je pense par exemple à un film comme Comment savoir de James L. Brooks, éreinté par la critique, boudé par le public, et qui m’est apparu comme une œuvre immensément attachante (dans le dernier numéro des Cahiers du Cinéma, Nicolas Maury a d’ailleurs rendu hommage au jeu de Paul Rudd dans ce film). Je suis très attachée à l’idée de partage. Dès que j’ai un coup de cœur, je m’escrime à le faire aimer aux autres, ce n’est pas toujours le cas des critiques, qui donnent leur avis sans forcément avoir envie de convaincre.

AK : Vous êtes l’auteur d’un livre sur le réalisateur John Cassavetes. D’où vous est venue cette envie d’écrire à son sujet ?

Sophie Soligny : C’est à l’origine l’idée d’un éditeur fan du réalisateur, qui m’a commandé le livre et avec lequel je ne me suis finalement pas entendue. Je connaissais les films de John Cassavetes et sa réputation, mais rien véritablement de l’homme, de son parcours. Je me suis attachée à raconter son histoire, de manière presque pédagogique. A partir de tous les témoignages et documents que j’ai pu dénicher, j’ai tenté d’en faire le portrait le plus juste possible. On peut ne pas être sensible à son œuvre, parfois « difficile », mais l’homme que j’ai découvert tout au long de mon enquête était indéniablement un type formidable, un artiste humaniste et intègre, qui, malgré ses contradictions et son caractère impossible, devait être un ami extraordinaire.

Almost Kael :  Quel est le film qui a défini ton enfance ?

Sophie Soligny : C’est plutôt un genre : le western. C’est la meilleure école qui soit. On les regardait en famille à la télévision, qui en diffusait abondamment dans les années soixante-dix. Il y a tout dans le western : le combat entre le bien et le mal, l’héroïsme, les relations humaines complexes. Et puis les acteurs comme James Stewart, Gary Cooper ou Richard Widmark étaient fabuleux. Les gosses d’aujourd’hui n’en voient plus jamais, c’est dommage. Ce n’est pas un hasard si j’ai ensuite adoré La Guerre des étoiles, le western galactique. Je l’ai vu plusieurs fois l’année de sa sortie, en espérant à chaque fois que j’allais rester enfermée dans cette histoire qui me faisait rêver au plus haut point.

Almost Kael :  Quel film te donne envie d’être une femme meilleure ?

Sophie Soligny : J’ai tendance à m’identifier aux personnages. Et plutôt aux bons qu’aux méchants. Tous les films humanistes donnent envie d’être meilleur, même si chaque (bon) film au fond est une expérience qui te nourrit et te construit dans le bon sens du terme.

Almost Kael : Quel film est un chef-d’œuvre sous-estimé ?

Sophie Soligny : En cloque mode d’emploi, réalisé par Judd Apatow en 2007, est un des films les plus justes de ces dernières années. Sous des dehors de comédie trash sur les trentenaires, il assène des vérités confondantes sur notre société. En plus, c’est une vraie comédie romantique. Funny People, que le même Judd Apatow réalisera deux ans plus tard, sera tout aussi pertinent, mais sur un mode bien plus déprimant.

Certaines séries américaines, parce qu’elles sont diffusées doublées en français sur des chaînes généralistes à heures de grande écoute, ne sont pas forcément appréciées à leur juste valeur. Je pense à une série comme US Marshals, petite merveille à la profondeur inattendue qu’il faut voir dans son intégralité pour suivre l’évolution des personnages principaux. On la vend comme une série policière, mais elle est bien plus que ça.

Almost Kael :  Quel film est à ton avis bien trop surestimé ?

Sophie Soligny : Sans hésitation : Avatar ! Un vrai navet drapé dans une 3D fabuleuse. James Cameron a privilégié la haute technologie au détriment d’un bon scénario. Même visuellement, je ne suis pas convaincue non plus par ces créatures extraterrestres que je trouve laides et sans imagination.

Almost Kael : Quel film (indépendant) te tape sur les nerfs ?

Sophie Soligny : J’aurais bien aimé apprécier Mammuth, de Gustave de Kervern et Benoît Delépine, qui sont plutôt sympathiques. Le début était drôle et prometteur, mais la suite franchement grotesque, et surtout ennuyeuse au possible. Je ne suis pas non plus tombée sous le charme de Le Havre, de Kaurismäki, de cette vision rétro et surannée déprimante à souhait.

Almost Kael : Pour quel acteur (ou actrice) as-tu un amour inconditionnel ?

Sophie Soligny : J’ai une passion pour les acteurs. En particulier Audrey Hepburn, Keira Knightley, Marilyn Monroe, Meryl Streep, Gregory Peck, Errol Flynn, Greta Garbo, Tom Cruise, Robert De Niro, Christopher Walken, Kurt Russell, Tim Roth, et j’ai un amour déraisonnable pour Keanu Reeves.

Almost Kael : Quel réalisateur a une filmographie parfaite ?

Sophie Soligny : À quelques écarts près, Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick, et Charles Laughton évidemment.

Almost Kael : Quel film aurais-tu aimé écrire ?

Sophie Soligny : Ouvre les yeux, d’Alejandro Amenábar, dont Cameron Crowe a ensuite fait un bon remake (Vanilla Sky). L’histoire est juste géniale.

Almost Kael : Quel acteur (ou actrice) peut ruiner un film pour toi ?

Sophie Soligny : Harrison Ford. Depuis La guerre des étoiles et peut-être Frantic, je n’ai plus jamais été convaincue par son jeu monolithique. Tahar Rahim peut être également redoutable. Il ne fait rien passer dans son regard. Il a réussi à saborder la fresque épique de Jean-Jacques Annaud, Or noir, qui aurait mérité un meilleur défenseur.

Almost Kael : Quel film d’horreur continue à te terrifier ?

Sophie Soligny : Je suis le public idéal pour les films d’horreur parce que je suis à la fois curieuse et très impressionnable. Je suis vite terrifiée, mais je ne peux m’empêcher d’aller jusqu’au bout. Amityville, la maison du Diable, L’exorciste,Les griffes de la nuit et plus récemment, Ring, Les Autres et Darkness m’ont valu de bonnes nuits blanches.

Almost Kael : Quelle est la plus belle histoire d’amour au cinéma ?

Sophie Soligny : Un homme et une femme. Tellement simple, mais tellement bien filmée.

Almost Kael : Quel film qui va bientôt sortir attends-tu avec impatience ?

Sophie Soligny : Le Hobbit, la désolation de Smaug, parce que je suis une fan de l’univers de Tolkien vu par Peter Jackson, mais aussi Le Cartel (The Counselor) le prochain Ridley Scott et 47 Ronin avec Keanu Reeves, sûrement un grand moment de rigolade.

Almost Kael : Quel classique du cinéma prétends-tu avoir vu ?

Sophie Soligny : Aucun, mais parfois, lorsque je suis en présente d’une horde de fans, je ne dis pas que je n’ai pas encore vu la série Les Soprano (je me réserve l’intégrale comme une bonne bouteille à la cave), par crainte d’un lynchage.

Almost Kael : Quel livre devrait être adapté au cinéma ?

Sophie Soligny : J’aimerais bien voir un remake de Rebecca. Le roman de Daphne Du Maurier est une histoire tellement sublime et ses adaptations au grand écran un peu vieillottes.

Almost Kael : 5 films que tu peux voir encore et encore et toujours être surprise par leur génie

Sophie Soligny : Chantons sous la pluie, La prisonnière du désert, 7 ans de réflexion, Les enchaînés (et presque tout Hitchcock d’ailleurs) et Magnolia.

Interview The Ultimate List (n°6) réalisée par Linda Hadjadj en octobre 2013