UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ

Hanté par la présence magnifique de Philip Seymour Hoffman, disparu quelques mois après le tournage, ce film d’espionnage adapté d’un best-seller de John le Carré dénonce l’hypocrisie et les dérives de l’obsession sécuritaire dans la lutte antiterroriste post 11 septembre. Découvert en septembre 2014 au festival du film américain de Deauville, il paraît aujourd’hui en DVD et Blu-ray.

A Most Wanted Man

Günther Bachmann : Et tous ces ravages qu’on laisse derrière nous… Toutes ces vies, ces pièces vides… Ça aura servi à quoi ? Vous vous posez cette question ? A quoi ça sert ?
Martha Sullivan : Parfois. Mais la réponse est toujours la même.
Günther Bachmann : Et quelle est-elle ?
Martha Sullivan : A rendre le monde plus sûr. Ça suffit non ?

 

Un homme très recherché (A Most Wanted Man)  

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Anton Corbijn
2014 (en Blu-ray et DVD chez TF1 vidéo depuis le 21 janvier 2015)

Dix ans après le 11 septembre 2001, Hambourg reste traumatisée d’avoir hébergé trois des pirates de l’air ayant participé aux attentats, et est surveillée comme le lait sur le feu par les services secrets germaniques et américains. Lorsque le jeune Issa Karpov (Grigoriy Dobrygin), moitié russe, moitié tchétchène, débarque dans la ville allemande, il est aussitôt repéré par l’unité antiterroriste locale dirigée par Günther Bachmann (Philip Seymour Hoffman). Le jeune et mystérieux clandestin, qui porte la barbe islamique, cherche à contacter un banquier (Willem Dafoe), avec l’aide d’une jeune avocate spécialisée dans les droits de l’homme (Rachel McAdams). Est-il, comme il le prétend, un simple demandeur de droit d’asile, ou un djihadiste manipulé par un groupe terroriste ? C’est ce que va devoir déterminer Günther Bachmann, tout en esquivant la surveillance de la CIA, qui n’opère pas avec la même circonspection…

Philip Seymour Hoffman, décédé d’une overdose le 2 février 2014, aurait sans doute été heureux qu’on se souvienne de lui à travers ce personnage d’espion humaniste et désenchanté, son dernier grand rôle, qui s’ajoute à la liste de ses performances. L’acteur américain est en effet impressionnant dans cette adaptation du roman de John le Carré édité en 2008, qu’il porte véritablement sur les épaules. Günther Bachmann boit trop, fume trop, ne dort pas assez. Cet espion usé par le métier, hanté par des échecs, refuse cependant de sombrer dans des dérives sécuritaires, où la morale, la déontologie, la compassion n’ont plus cours. C’est cet humanisme, palpable dans le roman de l’écrivain anglais, ex-espion lui-même, qui a séduit Anton Corbijn, photographe réputé et réalisateur du remarquable Control. Comme dans le récent La taupe, adapté du même John le Carré, ce film d’espionnage international joue la carte du réalisme, de l’anti-spectaculaire. Ici, les espions sont planqués, observent constamment des écrans de surveillance, échafaudent en secret des plans tandis qu’ils jouent au chat et à la souris avec leurs homologues étrangers et leur propre gouvernement. Ce n’est pas moins palpitant. Chaque parole, chaque regard, chaque détail est porteur de sens. Malgré leur jeu tout en retenue, les acteurs étincellent. Willem Dafoe campe un banquier pas si véreux, Rachel McAdams une avocate idéaliste, pure et aguerrie, Robin Wright, une agent de la CIA ambiguë, tandis que le jeune Grigoriy Dobrygin (star en Russie) est parfait en réfugié mutique. La ville cosmopolite de Hambourg, à l’architecture riche et éclectique, magnifiquement photographiée par le Français Benoît Delhomme, fait un théâtre idéal pour ces jeux de dupes et cette rencontre de solitudes. Chacun trahit quelqu’un, est trahi par quelqu’un. Il émane de ce film d’espionnage crépusculaire une mélancolie aussi romanesque que ses personnages. Le rebondissement final, glaçant, fait l’effet d’une gifle.
Et avec Nina Hoss, Daniel Brühl, Mehdi Dehbi, Kostja Ullmann…

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BANDE-ANNONCE

Test DVD :

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Interactivité**
On se félicite de la présence d’une interview de John le Carré (9 minutes), qui évoque sa passion pour Hambourg dont il fut consul britannique, et se remémore l’écriture du roman pour lequel il s’est documenté auprès de Fluchtpunkt, l’organisation d’aide juridique aux réfugiés et immigrants de Hambourg qui a inspiré le personnage de l’avocate campée par Rachel McAdams. Il se montre aussi très critique envers l’obsession sécuritaire démesurée des pays occidentaux depuis le 11 septembre (« Comment se protéger sans s’autodétruire ? »). Un making of de 15 minutes permet d’entendre les impressions du réalisateur et des acteurs, dont le regretté Philip Seymour Hoffman, qui confie avoir reçu ce rôle d’espion comme un cadeau.

Image****
Format : 2.40
Comme on pouvait s’y attendre avec un tel cinéaste, l’image présentée ici est d’une pureté exceptionnelle, et rend hommage au travail du chef opérateur français.

Son****
DD 5.1 et 2.0 en anglais sous-titré français
DD 5.1 et 2.0 en français
Sous-titres français imposés
Sous-titres pour sourds et malentendants
Une piste DD 5.1 très équilibrée et enveloppante, faisant la part belle aux montées de tension. La version originale est à privilégier.

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Article connexe :
Philip Seymour Hoffman, acteur de génie

LE BEAU MONDE

Une jeune fille aux doigts de fée, discrète et pauvre, s’éprend d’un jeune artiste rebelle issu de la bourgeoisie… A la croisée de La dentellière et de La vie d’Adèle, ce film initiatique réalisé en 2014 par Julie Lopes-Curval éblouit par sa justesse et sa délicatesse. A découvrir d’urgence en DVD !

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« Elle était de ces âmes qui ne font aucun signe, mais qu’il faut patiemment interroger, sur lesquelles il faut savoir poser le regard. Un peintre en aurait fait autrefois un portrait de genre. Elle aurait été lingère, porteuse d’eau ou dentellière… » Pascal Lainé (La Dentellière)

 

Le beau monde 

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Julie Lopes-Curval
2014 (en DVD chez Pyramide Vidéo depuis le 6 janvier 2015)

A Bayeux en Normandie, Alice (Ana Girardot), jeune fille sage, travaille la laine comme personne, et fait l’admiration de sa mère et de ses amis. Dans le salon de thé où elle est employée l’été, elle est remarquée par Agnès Barthes (Aurélia Petit), riche châtelaine et styliste, qui l’aide à intégrer la prestigieuse Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré à Paris. Alice entame dès lors une nouvelle vie, et une liaison passionnée avec Antoine (Bastien Bouillon), le fils rebelle d’Agnès, qui voit en cette jeune fille modeste l’occasion d’échapper à un milieu bourgeois qu’il exècre…

En 2002, Bord de mer, lauréat de la Caméra d’Or (Meilleur premier film) au Festival de Cannes, révélait la sensibilité particulière de la jeune cinéaste Julie Lopes-Curval, ex-étudiante en arts plastiques et formée au Cours Florent. C’est cette même sensibilité teintée d’une douce mélancolie que l’on retrouve dans son quatrième film paru en 2014, récit initiatique d’une jeune fille qui cherche à s’accomplir dans un milieu qui n’est pas le sien. Alice, qui vit dans une HLM avec sa mère chômeuse, est un objet de fascination et une tentation irrésistible pour Antoine, enfant gâté qui cherche à échapper aux conventions de la bourgeoisie, personnifiées par une mère snob et envahissante dont la gentillesse cache des torrents d’hypocrisie et de condescendance. Naïve, Alice se jette à corps perdu dans une histoire d’amour où les dés sont pipés. Car Antoine, artiste lui-même, ne se satisfera pas de l’apparente passivité de cette jeune fille réservée, observatrice, qui ne cherche pas à être “intéressante”. Il lui demandera même si elle pense. Le beau monde pourrait être une version moderne, et infiniment plus douce, de La dentellière, le film de Claude Goretta adapté du livre de Pascal Lainé. La modeste shampooineuse campée par Isabelle Huppert y était rejetée par le jeune étudiant bourgeois qu’elle aimait parce qu’elle n’était pas à sa hauteur, intellectuelle et culturelle. C’était aussi ce qui éloignait les deux héroïnes de La vie d’Adèle, malgré leur passion charnelle. Pourtant, à sa manière, Alice est une rebelle. En refusant de jouer le jeu de la séduction facile, en remettant en cause les préceptes parfois absurdes de ses professeurs, ou ceux d’Antoine, qui constamment intellectualise le beau. “Le beau monde” est celui des bourgeois, où Alice ne trouve pas sa place, mais c’est aussi, pour cette créatrice de belles choses, ce qu’il y a de beau dans le monde. Par petites touches, subtiles et justes, la cinéaste parvient à rendre réels ses personnages, à les faire exister. Moins décalé que l’univers de Rohmer, mais pas pour autant stéréotypé, celui de Julie Lopes-Curval éblouit véritablement. Cette histoire d’amour contrariée qui se joue entre les plages normandes et les belles rues de Paris trouve une résonance sublime dans la chanson “Même sous la pluie”, de Françoise Hardy, qui conclut idéalement le film et rappelle que le beau a souvent quelque chose de triste.
Et avec : Sergi López, Jean-Noël Brouté, Stéphane Bissot, Baptiste Lecaplain, India Hair…

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BANDE-ANNONCE

 

Test DVD :

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Interactivité **
Le programme consiste en un bon making of de 14 minutes, qui alterne séquences sur le tournage et interviews de la réalisatrice et d’Ana Girardot. Julie Lopes-Curval revient longuement sur la création de son film, sur ses ambitions et affirme que « “le beau monde”, c’est être avec de belles personnes. »

Image ****
Format : 1.85
Superbe image, parfaitement définie et lumineuse.

Son ****
DD 5.1 et 2.0 en français
Audiodescription
Sous-titres pour sourds et malentendants
Le DD 5.1 offre à ce film intimiste de belles envolées, notamment lors des passages musicaux.

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La vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2

LE CYGNE NOIR et Sélection DVD/Blu-ray Noël 2014

Visionner un film ou une série en DVD ou Blu-ray devenant de plus en plus exceptionnel au fur et mesure que le streaming (légal ou sauvage) entre dans les mœurs, Noël est l’occasion idéale pour en offrir ou en recevoir, d’autant que certaines éditions, consacrées à des classiques en version restaurée, remastérisée, et enrichis de suppléments rares, sont de véritables trésors. Et parce qu’un Blu-ray ou un DVD fera toujours plus joli au pied du sapin qu’un lien vers une plateforme de téléchargement, voici une sélection des meilleurs titres récents à commencer par Le Cygne noir, d’Henry King, qui a bercé l’enfance et enflammé l’imaginaire de nombreux cinéphiles, dont Bertrand Tavernier, qui en fait une présentation enthousiaste dans les bonus.

 

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« Sur l’île de la Tortue, quand une femme gifle un homme, c’est qu’elle désire qu’il la prenne dans ses bras, la renverse et la couvre de baisers. Je suppose qu’en Jamaïque, un gentleman se doit de refuser une telle offre… » Jamie (Tyrone Power) après avoir été giflé par Lady Margaret (Maureen O’Hara)

 

Le Cygne noir (The Black Swan) 

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Henry King
1942 (Blu-ray disponible depuis octobre 2014 chez Sidonis)

Au XVIIe siècle, dans les Caraïbes, la paix ayant été signée entre les Anglais et les Espagnols, le pirate Henry Morgan (Laird Cregar) évite de justesse la pendaison. Il est gracié par le roi Charles II, qui le nomme gouverneur de la Jamaïque afin qu’il mette un terme aux activités de ces complices flibustiers. Jamie Waring (Tyrone Power), son fidèle second, se range à ses côtés, mais d’autres, tel le Capitaine Billy Leech (George Sanders), n’ont pas l’intention d’arrêter les pillages. Entre les rebelles et les aristocrates anglais réticents à laisser Morgan aux commandes, la pacification s’annonce difficile. Mais Jamie a la tête ailleurs : il est tombé fou amoureux de Lady Margaret Denby (Maureen O’Hara), la fille de l’ancien gouverneur. Et la belle n’a pas l’intention de lui tomber dans les bras, du moins pas trop vite…

Joyau du film de pirates, comme La Flibustière des Antilles ou Captain Blood, Le Cygne noir n’est pas un film d’aventures ordinaire. Il est même d’une sophistication étonnante. Si le scénario est des plus classique (il est adapté d’un roman de Rafael Sabatini, auteur, entre autres, de Captain Blood et Scaramouche), il se distingue par la qualité de sa photo signée Leon Shamroy (Cléopâtre), son technicolor éclatant (les ciels orangés et soleils couchants y mémorables) et sa mise en scène enlevée, notamment durant les scènes d’action en mer. On la doit au bien nommé Henry King, un des plus importants cinéastes de sa génération, aussi classique qu’éclectique (il est le réalisateur de Capitaine de Castille, Le brigand bien-aimé ou du sensationnel Bravados, mais aussi du Chant de Bernadette et de Tendre est la nuit). Le plus étonnant, cependant, réside dans les accents de Screwball Comedy totalement inattendus ici. Passablement macho, à l’instar de ses congénères, le pirate incarné par le bondissant Tyrone Power passe en effet le plus clair de son temps à tenter de séduire l’aristocrate coriace campée par Maureen O’Hara (qui fera elle-même quelques années plus tard une excellente flibustière dans A l’abordage, aux côtés d’Errol Flynn). Grâce aux dialogues signés Ben Hecht, le scénariste le plus doué de l’âge d’or d’Hollywood, leurs échanges sont truculents, et leurs joutes bravent même les interdits de la censure. On s’amuse beaucoup de ces prises de bec qui font presque oublier les dangers qui guettent le héros. Et pourtant, les trahisons vont bon train, les personnages changent de camp, et les vilains le sont vraiment. Dans la mêlée, on se réjouit de retrouver Anthony Quinn et l’épatant Thomas Mitchell, probablement l’acteur de second rôle le plus populaire de son époque. Bien malin cependant celui qui reconnaîtra le distingué George Sanders derrière Leech, pirate cruel, rouquin et très barbu. Le Cygne noir a obtenu en 1943 l’Oscar de la Meilleure photo.

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Test Blu-ray :

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Interactivité***
En guise de présentation du film, Bertrand Tavernier se remémore sa découverte du film dans le ciné-club consacré au cinéma américain qu’il avait fondé lorsqu’il était jeune cinéphile. Il évoque toutes les qualités du film, et insiste fort justement sur la personnalité de Tyrone Power, acteur sous-estimé (19 mn). Dans une rétrospective dédiée à la mémoire d’Errol Flynn, Jean-Claude Missiaen se penche ensuite sur les boucaniers, corsaires et pirates qui ont fait les belles heures du cinéma (13 mn). Il rappelle qu’Henry Morgan a réellement existé et pointe du doigt l’absence des grandes figures de la piraterie française pour cause de productions quasi exclusivement anglo-saxonnes et hollywoodiennes. Jean-Claude Missiaen, comme la plupart des passionnés du genre, en situe la mort au milieu des années 50 et n’accorde guère de crédit aux récentes résurrections.

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Format : 1.33
La restauration restitue la flamboyance du Technicolor. Le rouge des lèvres de Maureen O’Hara et les ciels rosés sont hallucinants. Une splendeur, à peine écornée par quelques petits défauts dans le piqué.

Son ***
DTS-HD Master Audio 2.0 en anglais sous-titré et français
Sous-titres français imposés
Une piste dynamique, qui met en valeur la musique trépidante d’Alfred Newman. Elle est plus équilibrée en version originale, mais la version française rend le film presque plus amusant.

 

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On peut également découvrir chez Sidonis le Blu-ray de l’excellent Le Seigneur de la guerre, de Franklin J. Schaffner, avec Charlton Heston, en version remastérisée (image et son), incluant une présentation de Patrick Brion et un documentaire sur Charlton Heston.

 

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Chez Wild Side Video, pour moins de 30 €, impossible de louper les prestigieuses éditions Collector Combo (Blu-ray+DVD Master restauré en HD + livre sur l’histoire du film) consacrées aux mythiques Règlement de comptes, de Fritz Lang, Fat City, de John Huston et Lord Jim, de Richard Brooks.

 

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Jacques Tourneur est à l’honneur chez Warner qui publie un coffret DVD de huit chefs-d’œuvre en versions restaurées, dont La féline, La griffe du passé et La flèche et le flambeau (49,99 € ), disponible uniquement à la Fnac et sur Fnac.com.

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d9f0tjkssfrbs7s1Si vous ne vous êtes pas déjà offert les monuments de Sergio Leone, réalisateur ou producteur, Fox Pathé Europa publie pour Noël un coffret Blu-ray réparateur, intitulé Le maître du western. Il comprend : Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus, Le bon, la brute et le truand, Il était une fois dans l’Ouest, Il était une fois la révolution (pour la première fois en HD), Mon nom est personne et Un génie, deux associés, une cloche (sur DVD). Le coffret existe aussi en DVD.

 

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Du même acabit, le coffret Steven Spielberg commercialisé en Blu-ray chez Universal propose huit films (Duel, Sugarland Express, Les dents de la mer, 1941, E.T., Always, Jurassic Park, Jurassic Park : Le monde perdu) dont quatre sont inédits en Blu-ray. Il est enrichi de bonus sensationnels et d’un livre de 34 pages.

 

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Enfin, si les intégrales de séries fleurissent chez tous les éditeurs, il faut offrir ou de se faire offrir la meilleure série de l’année, soit True Detective (voir chronique), dont la saison 1 (la seule pour le moment) est parue chez Warner en Blu-ray, en DVD et même en édition limitée incluant un mug, idéal pour faire le plein de caféine lors des longs interrogatoires.

 

HBO's "True Detective" Season 1 / Director: Cary Fukunaga