En 2014, dans la première saison, l’écrivain-scénariste-producteur Nic Pizzolatto avait mis la barre si haut qu’il aurait été miraculeux qu’il puisse réitérer l’exploit. Son parti pris de changer diamétralement de direction pour la suite était louable, mais en 2015, la deuxième s’est avérée terriblement décevante malgré une distribution de rêve. Le scénariste prodige a retenu la leçon et est revenu à ses fondamentaux en 2019. Qu’en est-il de ce nouveau cru ? (pas de spoiler dans cette chronique)
« Eh bien, quand on ne parle pas à quelqu’un pendant vingt-quatre ans, on rate des trucs. »
True Detective saison 3
2019 Série HBO créée par Nic Pizzolatto en 2014 Saison 3 diffusée sur OCS depuis 13 janvier 2019
En 1980, une petite ville du nord de l’Arkansas est en émoi à l’annonce de la disparition des jeunes Will et Julie Purcell, qui ne sont pas revenus d’une balade en vélo en fin d’après-midi. Deux policiers locaux, Wayne Hays (Mahershala Ali) et Roland West (Stephen Dorff), sont chargés de l’enquête. Ils ignorent que cette affaire va avoir des répercussions sur leur propre vie…
Disons le franchement : le début de cette troisième saison pouvait laisser craindre le pire. Tout semblait indiquer un copier-coller de la première, dite « la géniale » : plans identiques, intrigue aux similitudes évidentes, même rythme lancinant, même articulation chronologique sur plusieurs périodes… Et puis, petit à petit, le tandem Mahershala Ali et Stephen Dorff impose sa petite musique, leurs personnages se révélant très différents de ceux qu’incarnaient Matthew McConaughey et Woody Harrelson. La saison 1, sous influence Southern Gothic, emmenait dans les marais malsains et angoissants de la Louisiane. Ici, ce sont les paysages crépusculaires et atmosphères un brin fantastique du nord de l’Arkansas, région bien connue de Nic Pizzolatto, qui imprègnent l’intrigue, moins mystique que celle de la première et qui se révèle, au fil des épisodes, bien plus sentimentale. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre donc. Si Mahershala Ali, acteur surdoué deux fois oscarisé (pour Moonlight et Green Book), tire la couverture à lui dans la peau de ce flic aujourd’hui atteint d’Alzheimer, hanté par la guerre et obsédé par la résolution d’une énigme qui lui a échappé toute sa vie, Stephen Dorff surprend et émeut dans ce personnage de taiseux, blessé, pétri d’amertume et désespérément seul. A eux, vient se joindre la sublime Carmen Ejogo, une révélation ! Ces trois-là font littéralement vibrer les dialogues de Pizzolatto (magnifiquement écrits). Nimbé de la tristesse qui habite chaque personnage de ce drame rural (mention spéciale à Mamie Gummer, la fille de Meryl Streep, qui campe une mère droguée et dévastée), True Detective Acte 3 parle de secrets de famille, de bonheurs enfuis, d’amours perdues, d’amitié brisée, et s’achève sur un huitième épisode lumineux et incroyablement romantique. Une saison 4 est en préparation : on s’en réjouit. Huit épisodes d’environ 1 h (1 h 15 pour le dernier) réalisés par Jeremy Saulnier (2), Nic Pizzolatto (2) Daniel Sackeim (4) Et avec : Scoot McNairy, Michael Graziadei, Ray Fisher, Sarah Gadon, Josh Hopkins, Michael Greyeyes…
Les séries, il y en a pléthore et pour tous les goûts. Impossible de les voir toutes, à moins d’en perdre la raison… ou le sommeil. Entre les nouvelles venues et celles qu’on suit depuis des lustres, elles sont dévoreuses de temps, au détriment des films et des livres. Mais parce qu’elles peuvent se permettre de développer les intrigues et les personnages, et que leur format séduit désormais les meilleurs scénaristes, cinéastes et comédiens, force est de constater que plusieurs surpassent en qualité les productions cinématographiques les plus attendues. Et leur façon de s’imposer dans notre quotidien (tout le monde ou presque a un point de vue sur Game Of Thrones ou Breaking Bad) amène à se demander si les séries se seraient pas, mine de rien, en train de prendre la place de la littérature populaire.
Bilan des séries de l’année 2014 (et celles qu’on suivra en 2015)
Les nouvelles
True Detective
Sans conteste, la claque de l’année ! On ne revient pas sur l’excellence de l’écriture, de l’interprétation et du reste (voir chronique). Ce show créé par l’écrivain Nick Pizzolatto en janvier 2014 sur la chaîne américaine HBO se distingue aussi par une bande-son de haut vol. Chaque saison constituant une intrigue à part entière, la 2, attendue en 2015, aura une nouvelle distribution. Colin Farrell et Vince Vaughn en seront les héros. Rachel McAdams, Kelly Reilly et Taylor Kitsch devraient les rejoindre.
The Affair
Découverte en octobre 2014 sur Canal + séries à la suite d’Homeland, en simultané avec sa diffusion sur la chaîne américaine Showtime, la série inventée par l’Israélien Hagai Levi, créateur de la version originale de l’excellente En analyse, est une très belle surprise. A priori, elle semble décrire une histoire d’adultère assez banale, mais le dispositif de narration (chaque épisode oppose les versions de la femme et de l’homme) la rend intrigante à souhait. Tandis que les points de vue diffèrent, parfois de manière infime, une autre affaire, de meurtre celle-là, se profile. Reconduite pour une seconde saison en 2015, cette série troublante et passionnante (chaque épisode se conclut sur un moment de suspense), est emmenée par une brochette de comédiens talentueux, et profite elle-aussi d’une bande-son idéale. A voir absolument ! Avec Dominic West, Ruth Wilson, Maura Tierney, Joshua Jackson, Colin Donnell, John Doman…
Turn
Adaptée du livre d’Alexander Rose Washington’s Spies : The Story Of America’s First Spy Ring, Turn relate les aventures d’Abe Whodull, un jeune fermier à New York, qui en 1778, durant l’occupation britannique, va devenir malgré lui l’espion le plus redoutable du Culper Ring, réseau clandestin qui se bat pour l’indépendance de l’Amérique. Portée par Jamie Bell (Billy Elliot), cette saga créée par Craig Silverstein (Nikita, Bones) sur la chaîne américaine AMC en avril 2014, et relayée dans la foulée par OCS Max, a le mérite d’explorer une page d’histoire méconnue (le Culper Ring était bien le premier réseau d’espionnage moderne, ancêtre des services secrets américains), tout en soignant l’aspect romanesque et le suspense. Elle n’est pas exempte de défauts (de rythme notamment), mais se révèle attachante. La saison 2 est attendue en 2015. Et avec Angus Macfadyen, Daniel Henshall, Heather Lind, Owain Yeoman, Samuel Roukin, Burn Gorman, JJ Feld…
Those Who Kill
Remake américain de la série danoise Traque en série, Those Who Kill met du temps à se révéler, mais se fait de plus en plus palpitante au fil des épisodes. Chloë Sevigny et James D’arcy défendent plutôt bien leurs personnages tourmentés tandis que Pittsburgh offre un paysage ad hoc à cette traque de tueur en série macabre. Chargé d’atmosphère, le show créé par Glen Morgan (X-Files, MillenniuM…) sur la chaîne A&E en mars 2014 souffre des ressemblances inévitables avec les récentes Hannibal, Tunnel, The Bridge ou The Fall. C’est probablement à ce manque d’originalité qu’on doit l’abandon de la saison 2, annoncée, et cela malgré un dixième et dernier épisode au suspense insoutenable. Et avec Bruce Davidson, Anne Dudek, Ohmid Abtahi, Desmond Harrington…
Il ne fallait pas non plus manquer ces séries britanniques plus ou moins récentes, mais apparues pour la première fois en 2014 à la télévision française : Broadchurch, The Fall, Black Mirror, In The Flesh, et les mini-séries Southcliffe (chronique à venir) et Little Dorrit(voir chronique).
Les confirmées
Bates Motel Saison 2
La série d’Anthony Cipriano, prequel de Psychose, est passée en un an de prometteuse à géniale (voir chronique de la première saison). Vera Farminga est époustouflante et Freddie Highmore, terrifiant. Une réussite ! (chronique de la saison 2 à venir)
Homeland saison 4
Après un rebondissement spectaculaire à la fin de la saison 3, qui aurait pu être fatal à la série, Homeland rebondit de plus belle. Les aventures de Carrie Mathison prennent aux tripes. Malgré la pertinence du propos et le talent des scénaristes informés, la réalité dépasse la fiction, comme le prouve le récent carnage dans une école au Pakistan. Mis en cause dans la série, qui l’accuse de soutenir officieusement les Talibans et d’être complice des terroristes, le gouvernement pakistanais a déclaré se sentir insulté par Hollywood. La CIA, de son côté, juge plutôt fantaisiste l’idée que l’agence pourrait laisser autant de responsabilités à un agent bipolaire, aussi douée soit-elle. Vivement la saison 5 ! Avec Claire Danes, Rupert Friend, Mandy Patinkin…
Engrenages saison 5
Les membres de l’équipe de Laure Berthaud assurent si bien qu’à côté, ceux d’Eddy Caplan dans Braquo font figure de rigolos. La meilleure série française, la seule à s’exporter (BBC4 l’a achetée et la diffuse en version sous-titrée sous le titre Spiral), se distingue par un réalisme époustouflant et des personnages attachants (le juge Roban en tête). On y découvre tous les rouages du système judiciaire français à travers une enquête criminelle des plus retorses. Passionnant ! La saison 6 est en préparation. Avec Caroline Proust, Thierry Godard, Gregory Fitoussi, Fred Bianconi, Audrey Fleurot, Philippe Duclos
Mr Selfridge Saison 2
Le talent de Jeremy Piven (ici à l’opposé de son rôle d’Ari Gold, l’agent d’acteurs teigneux qu’il campe dans Entourage) fait une fois de plus merveille dans cette deuxième saison de l’excellente série britannique créée par Andrew Davies, auquel on doit la célèbre adaptation pour la télévision d’Orgueil et préjugés de Jane Austen. Un bijou ! Et avec Frances O’Connor, Grégory Fitoussi, Polly Walker, Aisling Loftus…
The Americans Saison 2
Rien de spectaculaire dans cette série sur la guerre froide durant les années 80, créée par Joseph Weisberg, ex-agent de la CIA. Pourtant, le diable se cache dans les détails. Les aventures de la famille Jennings, faux couple mais vrais espions à la solde du KGB sur le sol américain, font souvent froid dans le dos. Tendue, intelligente et souvent bouleversante, la saga est une vraie immersion dans l’époque et l’histoire. La saison 3 est en route. Avec Keri Russell, Matthew Rhys, Noah Emmerich, Margo Martindale…
House Of Cards Saison 2
La série préférée d’Obama, et la plus cynique du moment, a enfoncé le clou en 2014. Plus machiavélique encore que son époux aux dents longues, Claire Underwood, campée avec brio par une Robin Wright réfrigérante à souhait, tire la couverture à elle dans cette deuxième saison qui continue à dépeindre les coulisses du système politique américain à la manière d’une tragédie shakespearienne. Saison 3 à suivre en 2015. Et avec Kevin Spacey, Michael Hill, Molly Parker, Marhershala Ali…
Hannibal Saison 2
Déconseillée aux âmes sensibles, la série de Bryan Fuller (Pushing Daisies), qui se penche sur les premiers faits d’armes du tueur cannibale et sur son rapport ambigu avec le profiler du FBI Will Graham, ne démérite pas dans cette deuxième saison. Les meurtres, mis en scène avec un raffinement inouï, l’humour noir et le rythme lancinant très particulier rendent le show aussi dérangeant que fascinant. Mads Mikkelsen et Hugh Dancy y sont sensationnels (voir chronique saison 1). Saison 3 en 2015 Et avec Laurence Fishburne, Caroline Dhavernas, Gillian Anderson, Eddie Izzard, Cynthia Nixon, Michael Pitt, Gina Torres…
The Walking Dead Saison 5
Interrompue sur la chaîne AMC pour la trêve de Noël, la diffusion de la saison 5 entamée en octobre 2014 en simultané sur OCS Choc a laissé les aficionados en plan. Rendez-vous en février 2015 pour la suite de ce cru considéré d’ores et déjà comme excellent (voir chronique saison 4).
Les décevantes :
Décidément trop abracadabrantesques, Scandal et Revengepeuvent aussi se flatter d’avoir les deux héroïnes les plus antipathiques du moment. Under The Dome, Arrow et The Reign manquent singulièrement de subtilité. Et on a fini par abandonner en cours de route les nouvelles Extant et The Leftlovers, sans originalité aucune et un tantinet laborieuses.
Reste à se pencher sur les cas de :
Halt & Catch Fire,Fargo, Penny Dreadful, Gotham, Marco Poloet probablement bien d’autres encore…sans compter bien sûr la saison 3 de Lilyhammer (diffusée fin 2014 sur Netflix) et la fin de la deuxième saison de Brooklyn Nine-Nine début 2015, toujours les deux séries les plus désopilantes de l’année (voir chronique saisons 1).
Visionner un film ou une série en DVD ou Blu-ray devenant de plus en plus exceptionnel au fur et mesure que le streaming (légal ou sauvage) entre dans les mœurs, Noël est l’occasion idéale pour en offrir ou en recevoir, d’autant que certaines éditions, consacrées à des classiques en version restaurée, remastérisée, et enrichis de suppléments rares, sont de véritables trésors. Et parce qu’un Blu-ray ou un DVD fera toujours plus joli au pied du sapin qu’un lien vers une plateforme de téléchargement, voici une sélection des meilleurs titres récents à commencer par Le Cygne noir, d’Henry King, qui a bercé l’enfance et enflammé l’imaginaire de nombreux cinéphiles, dont Bertrand Tavernier, qui en fait une présentation enthousiaste dans les bonus.
« Sur l’île de la Tortue, quand une femme gifle un homme, c’est qu’elle désire qu’il la prenne dans ses bras, la renverse et la couvre de baisers. Je suppose qu’en Jamaïque, un gentleman se doit de refuser une telle offre… » Jamie (Tyrone Power) après avoir été giflé par Lady Margaret (Maureen O’Hara)
Le Cygne noir (The Black Swan)
Henry King 1942 (Blu-ray disponible depuis octobre 2014 chez Sidonis)
Au XVIIe siècle, dans les Caraïbes, la paix ayant été signée entre les Anglais et les Espagnols, le pirate Henry Morgan (Laird Cregar) évite de justesse la pendaison. Il est gracié par le roi Charles II, qui le nomme gouverneur de la Jamaïque afin qu’il mette un terme aux activités de ces complices flibustiers. Jamie Waring (Tyrone Power), son fidèle second, se range à ses côtés, mais d’autres, tel le Capitaine Billy Leech (George Sanders), n’ont pas l’intention d’arrêter les pillages. Entre les rebelles et les aristocrates anglais réticents à laisser Morgan aux commandes, la pacification s’annonce difficile. Mais Jamie a la tête ailleurs : il est tombé fou amoureux de Lady Margaret Denby (Maureen O’Hara), la fille de l’ancien gouverneur. Et la belle n’a pas l’intention de lui tomber dans les bras, du moins pas trop vite…
Joyau du film de pirates, comme La Flibustière des Antilles ou Captain Blood, Le Cygne noir n’est pas un film d’aventures ordinaire. Il est même d’une sophistication étonnante. Si le scénario est des plus classique (il est adapté d’un roman de Rafael Sabatini, auteur, entre autres, de Captain Blood etScaramouche), il se distingue par la qualité de sa photo signée Leon Shamroy (Cléopâtre), son technicolor éclatant (les ciels orangés et soleils couchants y mémorables) et sa mise en scène enlevée, notamment durant les scènes d’action en mer. On la doit au bien nommé Henry King, un des plus importants cinéastes de sa génération, aussi classique qu’éclectique (il est le réalisateur de Capitaine de Castille, Le brigand bien-aimé ou du sensationnel Bravados, mais aussi du Chant de Bernadette et de Tendre est la nuit). Le plus étonnant, cependant, réside dans les accents de Screwball Comedy totalement inattendus ici. Passablement macho, à l’instar de ses congénères, le pirate incarné par le bondissant Tyrone Power passe en effet le plus clair de son temps à tenter de séduire l’aristocrate coriace campée par Maureen O’Hara (qui fera elle-même quelques années plus tard une excellente flibustière dans A l’abordage, aux côtés d’Errol Flynn). Grâce aux dialogues signés Ben Hecht, le scénariste le plus doué de l’âge d’or d’Hollywood, leurs échanges sont truculents, et leurs joutes bravent même les interdits de la censure. On s’amuse beaucoup de ces prises de bec qui font presque oublier les dangers qui guettent le héros. Et pourtant, les trahisons vont bon train, les personnages changent de camp, et les vilains le sont vraiment. Dans la mêlée, on se réjouit de retrouver Anthony Quinn et l’épatant Thomas Mitchell, probablement l’acteur de second rôle le plus populaire de son époque. Bien malin cependant celui qui reconnaîtra le distingué George Sanders derrière Leech, pirate cruel, rouquin et très barbu. Le Cygne noir a obtenu en 1943 l’Oscar de la Meilleure photo.
Test Blu-ray :
Interactivité*** En guise de présentation du film, Bertrand Tavernier se remémore sa découverte du film dans le ciné-club consacré au cinéma américain qu’il avait fondé lorsqu’il était jeune cinéphile. Il évoque toutes les qualités du film, et insiste fort justement sur la personnalité de Tyrone Power, acteur sous-estimé (19 mn). Dans une rétrospective dédiée à la mémoire d’Errol Flynn, Jean-Claude Missiaen se penche ensuite sur les boucaniers, corsaires et pirates qui ont fait les belles heures du cinéma (13 mn). Il rappelle qu’Henry Morgan a réellement existé et pointe du doigt l’absence des grandes figures de la piraterie française pour cause de productions quasi exclusivement anglo-saxonnes et hollywoodiennes. Jean-Claude Missiaen, comme la plupart des passionnés du genre, en situe la mort au milieu des années 50 et n’accorde guère de crédit aux récentes résurrections.
Image ****
Format : 1.33 La restauration restitue la flamboyance du Technicolor. Le rouge des lèvres de Maureen O’Hara et les ciels rosés sont hallucinants. Une splendeur, à peine écornée par quelques petits défauts dans le piqué.
Son ***
DTS-HD Master Audio 2.0 en anglais sous-titré et français
Sous-titres français imposés Une piste dynamique, qui met en valeur la musique trépidante d’Alfred Newman. Elle est plus équilibrée en version originale, mais la version française rend le film presque plus amusant.
SELECTION NOEL 2014
On peut également découvrir chez Sidonis le Blu-ray de l’excellent Le Seigneur de la guerre, de Franklin J. Schaffner, avec Charlton Heston, en version remastérisée (image et son), incluant une présentation de Patrick Brion et un documentaire sur Charlton Heston.
Chez Wild Side Video, pour moins de 30 €, impossible de louper les prestigieuses éditions Collector Combo (Blu-ray+DVD Master restauré en HD + livre sur l’histoire du film) consacrées aux mythiquesRèglement de comptes, de Fritz Lang,Fat City, de John Huston etLord Jim, de Richard Brooks.
Jacques Tourneur est à l’honneur chez Warner qui publie un coffret DVD de huit chefs-d’œuvre en versions restaurées, dont La féline, La griffe du passé et La flèche et le flambeau (49,99 € ), disponible uniquement à la Fnac et sur Fnac.com.
Si vous ne vous êtes pas déjà offert les monuments de Sergio Leone, réalisateur ou producteur, Fox Pathé Europa publie pour Noël un coffret Blu-ray réparateur, intitulé Le maître du western. Il comprend : Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus, Le bon, la brute et le truand,Il était une fois dans l’Ouest,Il était une fois la révolution (pour la première fois en HD), Mon nom est personne et Un génie, deux associés, une cloche (sur DVD). Le coffret existe aussi en DVD.
Du même acabit, le coffret Steven Spielberg commercialisé en Blu-ray chez Universal propose huit films (Duel, Sugarland Express, Les dents de la mer, 1941, E.T.,Always, Jurassic Park, Jurassic Park : Le monde perdu) dont quatre sont inédits en Blu-ray. Il est enrichi de bonus sensationnels et d’un livre de 34 pages.
Enfin, si les intégrales de séries fleurissent chez tous les éditeurs, il faut offrir ou de se faire offrir la meilleure série de l’année, soit True Detective(voir chronique), dont la saison 1 (la seule pour le moment) est parue chez Warner en Blu-ray, en DVD et même en édition limitée incluant un mug, idéal pour faire le plein de caféine lors des longs interrogatoires.