BEST OF 2016

FILMS

Je n’en ai retenu que sept cette année. Ils sont pour moi les plus accomplis, dans la forme et le fond. Ils sont aussi ceux que je conseillerais à mes amis, et que je reverrai avec plaisir. Je réserve trois places pour d’éventuels chefs-d’œuvre pas encore vus, comme The Strangers, qui débarque ce mois-ci en DVD/Blu-ray. Suicide Squad, que j’ai adoré, n’y figure pas, mais j’ai dû me faire violence, parce que Margot Robbie y est absolument géniale.

 

THE REVENANT – Alejandro G. Innaritu (février 2016 France)
Critique

 

LES HUIT SALOPARDS (The Hateful Eight) – Quentin Tarantino (6 janvier 2016 France)
Critique

 

ELLE – Paul Verhoeven (mai 2016)
Critique

 

JUSTE LA FIN DU MONDE – Xavier Dolan (septembre 2016)
Critique

 

ROGUE ONE (Rogue One – A Star Wars Story)- Gareth Edwards (décembre 2016 France)
Critique très prochainement

 

LOVE & FRIENDSHIP – Whit Stillman (22 juin 2016 France)
Critique

 

MA LOUTE – Bruno Dumont (mai 2016)
Critique

 

 

SÉRIES

Dans la pléthore de séries diffusées en 2016, j’ai retenu les dix qui m’ont scotchée au fauteuil, dont les huit premières sont de véritables merveilles et ont une vraie dimension cinématographique (ça m’arrache le cœur, mais j’ai  dû écarter The Walking Dead et Mr Robot, un peu décevantes cette année et Westworld, que je qualifierai de « prometteuse » pour le moment).

THE NIGHT OF

 

VINYL

 

GOMORRA Saison 2

 

GAME OF THRONES Saison 5

 

STRANGER THINGS Saison 1

 

AMERICAN CRIME STORY : THE PEOPLE v. O.J. SIMPSON

 

HAPPY VALLEY Saison 2

 

LES ENQUÊTES DE MORSE Saison 3

 

BATES MOTEL Saison 4

 

VIKINGS Saison 4

 

 

MUSIQUE

Pour le fun, voici la playlist de mes dix chansons de l’année, que j’aime pour des raisons diverses et variées et que j’ai véritablement écoutées en boucle, au risque de faire s’étrangler parfois mon rock critic de mari…

Riz MC (Riz Ahmed) – Englistan
Kazy Lambist – All I Wanna Do
The Divine Comedy – Catherine The Great
The Weeknd – Starboy (ft Daft Punk)
Hypnolove -La piscine
David Bowie – Dollar days
The Dandy Warhols – You are killing me
Keren Ann – Insensible World
ABC – Viva Love
Justin Timberlake – Can’t stop the feeling !

I’M NOT THERE

Bob Dylan dans toute sa complexité ! Le génial Todd Haynes (Velvet Goldmine, Loin du Paradis) brosse un portrait kaléidoscopique de l’icône du folk-rock à travers l’interprétation de six comédiens, dont une Cate Blanchett époustouflante. 

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« Qui que je sois, tout ce que je peux faire, c’est être moi-même. »

 

I’M NOT THERE

Todd Haynes
2007 

Portrait kaléidoscopique de Bob Dylan, à travers l’interprétation de six comédiens (Ben Whishaw, Marcus Carl Franklin, Christian Bale, Cate Blanchett, Heath Ledger et Richard Gere), représentant chacun une facette de l’énigmatique protest singer à différentes périodes…

Auteur des remarquables Safe, Velvet Goldmine (ode au glam rock à travers le personnage de Ziggy Stardust) et Loin du Paradis (sublime pastiche du cinéma de Douglas Sirk), Todd Haynes s’impose comme l’un des réalisateurs les plus doués et inventifs de sa génération. Avec I’m Not There, il réinvente tout simplement le biopic. Mais tout à sa passion, voire obsession, il a pris ici le risque de dérouter le public. Déstructuré, tantôt en noir et blanc (sublime période Warhol, sous influence du Huit et demi de Fellini), tantôt en couleurs, ce voyage poétique dans l’univers d’un artiste à la fois fondateur et insaisissable, est avant tout une vision de cinéaste. Si les spécialistes et connaisseurs risquent de trouver jubilatoire la reconstitution de ce puzzle hallucinant, miroir de l’imaginaire de Dylan dans toutes ses contradictions (les aspects les plus irritants du bonhomme ne sont pas éludés, bien au contraire…), il est à craindre que les non-affranchis s’ennuient un tantinet durant ces 135 minutes. Seul le personnage incarné par Charlotte Gainsbourg (fusion de plusieurs femmes de la vie de Dylan, dont son épouse Sara), parvient à ancrer le récit dans un semblant de réalité. Tout le monde s’inclinera néanmoins devant la beauté formelle du film et la performance stupéfiante de Cate Blanchett, parvenue à une troublante ressemblance physique (elle a été saluée par une nomination aux Oscars 2008).
2 h 15 Et avec Kris Kristofferson (Narrateur), Richie Havens, Julianne Moore, Bruce Greenwood, Kim Gordon…

WALK THE LINE

James Mangold filme l’ascension du pionnier du rock Johnny Cash, alias The Man In Black, et son histoire d’amour passionnée avec June Carter. Un bijou porté par les interprétations magistrales de Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon.

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« You can’t wear Black. It looks you’re going to a funeral.
– Maybe I am… »

 

WALK THE LINE

James Mangold
2005

Des années quarante à 1968, l’ascension du chanteur de country Johnny Cash, découvert par Sam Phillips en 1954, sa descente aux enfers dans la drogue et son histoire d’amour tumultueuse et passionnée avec la chanteuse June Carter…

À Hollywood, le biopic fait recette. Après l’épopée de Ray Charles filmée par Taylor Hackford, voici celle de Johnny Cash, icône de la country et du rock américain, artiste mal connu et donc sous-estimé en France. Le réalisateur James Mangold (Copland, Identity) a planché durant une décennie sur le sujet, et collaboré avec les principaux intéressés, Johnny Cash et June Carter, jusqu’à leur mort, survenue en 2003, à quatre mois d’intervalle. Plus qu’à sa musique, c’est à l’homme que le cinéaste a choisi de se consacrer. Torturé, autodestructeur, dévoré par la culpabilité depuis la mort de son frère lorsqu’il était enfant, Johnny Cash est une figure tragique et romantique par excellence. Classique dans la forme, Walk The Line joue avec les clichés pour propulser dans la légende du rock des années cinquante (l’arrivée d’Elvis Presley, Roy Orbison, Jerry Lee Lewis…), mais s’attarde plus particulièrement sur la relation intime entre L’Homme en noir (surnom de Cash) et June Carter. Tout bonnement exceptionnels et habités par leurs personnages, Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon, qui interprètent eux-mêmes les chansons, n’ont jamais été aussi impressionnants. La comédienne a légitimement été couronnée par l’Oscar de la Meilleure actrice en 2006. Le film avait obtenu cinq nominations.
2 h 16 Et avec Ginnifer Goodwin, Robert Patrick, Dallas Roberts, Jonathan Rice, Tyler Hilton, Shelby Lynne, Dan John Miller…