SOURCE CODE

Source

« Christina, what would you do if you knew you had less than eight minutes to live ?
– I’d make those seconds count.
– I’d kiss you again.
– Again ? »

Source Code

Source 3

Duncan Jones
2011

Le Capitaine Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) est quelque peu perturbé lorsqu’il se réveille sous les traits d’un certain Sean Fentress, en face de la petite amie de ce dernier (Michelle Monaghan), dans un train roulant vers Chicago. En fait, il est membre d’un projet gouvernemental secret du nom de Source Code. Il a été envoyé dans le passé pour revivre les huit minutes précédant l’explosion du train. Parmi les passagers, se cache en effet un terroriste qui a projeté non seulement cet attentat, mais aussi une future attaque bactériologique sur Chicago. Tant qu’il ne l’aura pas trouvé, Colter sera condamné à revivre cette séquence en boucle et à faire des allers-retours entre passé et futur. La course contre la montre commence…

Révélé en 2009 avec le magnifique Moon, le jeune cinéaste Duncan Jones (fils de David Bowie), fait à nouveau montre de virtuosité dans ce thriller de science-fiction qui reprend le procédé d’ Un jour sans fin. Sous les atours d’un film d’action à suspense, Source Code, paru début 2011, se révèle surtout un voyage initiatique pour un héros en quête d’identité, qui apprend peu à peu à maîtriser son environnement et sa destinée. Les allers-retours dans la boucle temporelle pourront lasser les spectateurs impatients, mais le film, mieux qu’un exercice de style, trouve sa véritable dimension dans sa dernière partie, philosophique, romantique, et extrêmement poétique, qui fait fi de toute vraisemblance scientifique. Certes Source Code n’a pas la puissance de Moon, mais les formidables Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan et Vera Farminga contribuent à faire de ce thriller en trompe l’œil une œuvre extrêmement attachante.
1h 33 Et avec Jeffrey Wright, Michael Arden, Cas Anvar, Russell Peters, Craig Thomas…

BANDE-ANNONCE

Source 2
Source 5
Source code 6

Rédigé pour Fnac.com en 2011

MOON

Moon 3

« Gerty, we’re not programmed. We’re people, do you understand ? »
 
 
Moon

Moon 1

Duncan Jones
2009

Dans un futur proche, les hommes ont trouvé une solution à leurs besoins énergétiques : une nouvelle source d’énergie propre, l’hélium 3, provenant du soleil, et récoltée par des machines sur la Lune. Sur la base lunaire de Sarang, Sam (Sam Rockwell) est employé par Lunar Industries pour extraire l’hélium 3. Il est le seul être humain de la base, et a pour toute compagnie l’ordinateur de bord, Gerty (voix de Kevin Spacey). Heureusement, sa mission de trois ans touche à son terme et il attend impatiemment de rejoindre sa femme et sa fille. Mais à deux semaines du retour, il commence à avoir des hallucinations, et se demande s’il n’est pas manipulé…

Moon est le premier long-métrage du jeune cinéaste indépendant britannique Duncan Jones, fils du mythique David Bowie. Sous influence 2001 : l’odyssée de l’espace et Solaris, ce film intimiste de science-fiction, intrigant et visuellement magnifique, est une réussite éclatante et révèle un cinéaste prometteur. Sorte de huis clos lunaire, Moon brouille constamment les pistes, bouleverse, et tient en haleine jusqu’à la dernière image. Sam Rockwell (Confessions d’un homme dangereux) effectue une performance troublante, et les effets visuels de ce petit film indépendant audacieux parviennent à damer le pion à tous les récents blockbusters du genre. Couvert de récompenses dans les festivals (Sundance, Tribeca, Dinard, Gérardmer…), Moon a été acclamé par la critique en 2009. Un vrai petit miracle cinématographique !
1h 37 Et avec Dominique McElligott, Kaya Scodelario, Benedict Wong, Adrienne Shaw…

BANDE-ANNONCE

Moon 2
Moon 4
Moon 5

Rédigé pour Fnac.com en 2009